This english speaking workshop will explore the potential of “Transition Design” in the neighbourhood of Montreuil; a design that “focusses on the need for cosmopolitan localism, a lifestyle that is place-based and regional, yet global in it’s awareness and exchange of information and technologies.” In collaboration with the Écofablab of Montreuil, we will design solutions for the needs of the neighbourhood, researching local waste materials and economies; envisioning the Ecofablab, and digital technologies, as production means for our prototypes.
Guided by:
Designer, professor at the faculty of Design and Art of the Libera Università di Bolzano
Atelier en français avec pour objet la construction grandeur nature d'architectures transitoires (habitats temporaires). L'atelier aura lieu in situ, 24/24 à La Générale (11e arrondissement). « Une architecture transitoire est un logement fixe destiné à être habité durant une période restreinte puis abandonné. Elle se dissocie des modules nomades tels que les yourtes, caravanes, baraquements militaires, etc. en cela qu’elle n’est pas transportée d’un point à un autre par ses habitants mais construite sur le site avec les ressources qui lui sont associées. (…) Il s’agit d’observer en bâtissant. A chaque nouvelle implantation, l’expérience et la faculté de saisir toutes les opportunités sont les seuls bagages nécessaires. » – Laurent Tixador (FR), artiste et activiste, est à l'initiative de 'Architectures Transitoires', une recherche in situ et participative qui se décline à long terme, au cours de stages intensifs attirant des personnes diverses aux intérêts communs. Cet atelier s'inscrira dans la durée de la semaine, afin de se laisser porter par le temps et par les matériaux, les découvertes et les opportunités; le temps devient ici paramètre de production. Qu'est-ce qu'un logement imaginé, vécu, construit et démonté en l’espace de cinq jours? En partenariat avec: La Générale.
Guidé par:
Artiste et aventurier
The session will focus on the element of time within a process of ecological, economical and social transition. The three speakers will highlight three fundamental ingredients of this delicate transition moment in time: the powerful and disruptive ideas of the philosopher Timothy Morton, the inspiring and highly human creative forms described by the writer and theatre maker Lucy Neal and the more concrete but sensitive stories analysed by Philippe Schiesser. Timothy Morton will clarify his concept of “hyperobjects” and how these not only become visible during our time of ecological crisis, but are also capable of alerting humans to the ecological dilemmas by defining the age in which they live. Lucy Neal, activist in the grassroots Transition movement, will focus on her investigation on the role of creativity and imagination in inventing new ways of living. Philippe Schiesser, also active in the transition movement in the city of Montreuil, will share his experience on how to create a more sustainable community capable of sharing resources, material and knowledge on different scales by using, among others, sharable technologies and setting up fab labs.
With :
Philosopher, author of Hyperobjects: Philosophy and Ecology after the End of the World and Rita Shea Guffey Chair at Rice University
ecologywithoutnature.blogspot.nl
Instigator, theatre maker and educator, member of the Transition Towns Movement
lucyneal.co.uk
The recognition of time as an essential dimension of design practice is relatively new. In the light of the approaches of sociologist of time Barbara Adam and architect Philip Beesley, this session will explore what kind of time we are inserting while designing: how does a design unfold in time, at which pace and rhythm, and through which typology and patterns of movement? Through notions such as timescape, timeframe, timing, tempo, temporality, and futurescape, Barbara Adam will highlight the importance of understanding how time is conceptualised and especially how we can embrace it as an embodied dimension, interdependent of the place, the people, the matter and the technologies through which it is mediated. On the other hand, Philip Beesley will introduce us to his kinetic experimental architectures and geotextile installations by discussing how time has become a new dimension of his work and how it is negotiated at the intersection of theory and practice.
With:
Sociologist and founding editor of the transdisciplinary journal Time & Society, Emerita Professor at the Cardiff School of Social Sciences
cardiff.ac.uk/people/view/38139-adam-barbara
Visual artist, architect and director of Living Architecture Systems Group and Riverside Architectural
Press, professor at the School of Architecture, University of Waterloo, CA
philipbeesleyarchitect.com
Séance sur la construction de notre rapport au temps. Le philosophe Élie During interrogera notre conception du temps: « L’affaire est mal engagée si on se représente d’emblée le temps comme une dimension subjective du vécu ou comme un aspect de la symbolisation mathématique de l’univers physique. Le temps n’est d’aucune façon donné; il n’est pas un objet, concret ou abstrait, mais une forme à construire. » Lyes Hammadouche et Ianis Lallemand présenteront Texel, un sablier interactif qui interroge le rapport subjectif au temps et l’idée de ‘profondeur de temps’.
Mots clefs : art, expérience, interactivité, nouveaux médias, subjectivité, temps, variabilité.
Avec :
Philosophe et maître de conférences à l’Université de Paris-Ouest Nanterre
u-paris10.academia.edu/During
Artistes et doctorants SACRe / EnsadLab / PSL Research University
ensadlab.fr
Enseignante-chercheure (spécialiste en anthropologie de l’art et du design, EnsadLab, et chercheure affiliée au Laboratoire d’Ethnologie et Sociologie Comparative de l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense, LESC-CNRS)
Artiste et chercheur, maître de conférences habilité à diriger des recherches en art et sciences de l’art, EnsadLab
What happened in the space of one week? What did we learn and unlearn during the workshops and evening sessions? Can we detect missing links? To which new temporal horizons do the produced works and thoughts open up to? Can some of them be extended and shared beyond the selected participants of In Time and Place, where, with whom and how?
With :
Design critic, engineer, founder of Lightness Studios and special day-to-day columnist for Forging the Future
www.lightness-studios.nl
www.drs22.com
Artist and adventurer
laurenttixador.com
Designer, professor at the faculty of Design and Art of the Libera Università di Bolzano
The idea of time is familiar, yet it is hard to come to grips with. / La notion du temps nous est familière, et pourtant elle reste difficile à appréhender.
« Le temps ne peut être perçu en lui-même, mais seulement à travers les phénomènes » : si le temps nous échappe, c’est parce que rien n’échappe au temps. (Kant)
La politique est question de temps. Qu’en est-il de la colère comme moteur du temps politique ? Comment prendre au sérieux les temps futurs dans une démocratie moderne ? Ou de l’urgence d’inventer une véritable « chronopolitique ».
Cette expression m’évoque instinctivement les périodes contestataires ponctuant notre histoire et les moyens d’expression déployés par les résistants. Tracts, maison d’édition clandestines, affiches, banderoles, graffitis, codes vestimentaires, correspondances codées, logos, couleurs symboliques.
Estimating the unknown future automatically we run into Science Fiction. / Quand on fait une estimation d’un futur inconnu on se heurte automatiquement à la Science Fiction.
Objets-temps, porteurs de temps nouveau et de nouvelles origines. Ces objets-temps réorientent notre conception du monde. Ils deviennent, en quelques sortes, des témoins d'une vie à imaginer, imprégnée d’une certaine notion de durabilité. Au temps linéaire et physique, se greffent de nouveaux temps, des ramifications. D’autres vies au sein même de nos propres vies.
Value needs support in time. Nothing is ever finished. As a matter of fact neither are business plans.
Cette expression m’évoque instinctivement les périodes contestataires ponctuant notre histoire et les moyens d’expression déployés par les résistants. Tracts, maison d’édition clandestines, affiches, banderoles, graffitis, codes vestimentaires, correspondances codées, logos, couleurs symboliques.
The recognition of time as an essential dimension of design practice is relatively new, tightly linked to the introduction of the computer and simulation software, the awareness of ecological challenges and the development of materials and structures dramatically behaving in time. Yet, the temporal qualities of the design object is rarely questioned, except for what may concern its lifetime, endurance to use or seasonality of production.
De Jules Verne à Minority Report.
Pourquoi le labeur d'une femme de ménage, qui cumule plusieurs contrats par nécessité rapporte moins que celui d'un juge ? Pourquoi le travail d'un ouvrier du bâtiment coûte moins que celui d'un architecte ? Ce sont des rapports culturels de domination qui se cristallisent ici sous la forme de l'étroit lien entre travail et temps, « l'aliénation ».
Value is an individual complicated intuition, brought forward by social convention, knowledge, mood, calculation, estimation, which is susceptible to negotiation.
How can we generate more positive involvement in future opportunities, through design?
Huit sabliers immobiles sont placés en ligne dans un lieu de passage, une gare. Lorsque les gens passent devant, ils s’inclinent et le sable coule. Le constat était simple : dans les transports, on a rarement la notion du temps qui passe.
Thierry Bonnot est un historien ethnologue, il s’intéresse particulièrement aux objets de patrimoine et objets de musées.
À la fois un éloge, une critique et des notes pour le temps qui passe. Ce sont des brèches que j’ai voulu ouvrir, des amorces de réflexion, des points de départs des tremplins ou des puits sans fond. J’ai cherché à décomplexer la vision que j’avais du temps. Car il n’en existe pas qu’une, mais autant que de nuances imaginables par chacun de nous, ouvertes à nos philosophies personnelles.
Une réflexion durable en design peut passer par une réflexion sur les matières que nous employons pour construire notre paysage fonctionnel. En effet, si améliorer le quotidien ergonomique, émotionnel, social ou esthétique est un fondamental du design, ces innovations doivent prendre en compte le facteur impactant de l'utilisation de la matière première et intégrer une réflexion sur la provenance comme la fin de vie des matériaux utilisés. Une image certes clichée mais néanmoins impactante en serait ce reportage au sujet du 8e continent de plastiques dérivant dans l'océan pacifique.
Pour lutter contre la sur-consommation et l'obsolescence programmée, Julien Phedyaeff, dîplomé de l'Ensci Les Ateliers, a inventé une machine à laver conçue pour durer plus de cinquante ans.
C'est l'équilibre qui détermine un temps. Nous vivons dans un monde qui est proche d'un état d'équilibre. On peut le penser comme un passage d'un état d'équilibre à l'autre.
À l’occasion du centenaire de la Relativité Générale, le Palais de la découverte consacre à la rentrée une exposition sur cette théorie d’Albert Einstein, à l'origine d'une nouvelle conception de l’espace et du temps.
1887-2058, c’est le sous-titre de cette rétrospective dilatée. Pourquoi ces dates ? DGF : « 1887, pour moi c’est un peu l’année de naissance de notre monde artistique : c’est l’ouverture du Splendide Hotel à Lugano, mentionné par Rimbaud dans ses Illuminations. C’est aussi l’année de naissance de Marcel Duchamp et de Georgia O’Keeffe, celle de nombreuses découvertes autour des ondes, de livres fantastiques magnifiques comme Le Horla de Maupassant ». Et 2058 ? « 2058 fait référence à l’exposition TH2058 que j’ai conçue en 2008 pour le Turbine Hall de la Tate Modern à Londres. C’était une exposition de science-fiction et d’anticipation, qui imaginait le lieu en 2058, comme un gigantesque abri pour les réfugiés climatiques. Ces dates correspondent à une sorte de temps intérieur des œuvres ».
« La rétrospective est une machine à voyager dans le temps », souligne-t-elle. Le temps comme matière même des œuvres : temps des films, que l’artiste réalise en cinéaste expérimentale depuis ses tout débuts ; temps du voyage, pour elle qui vit entre Paris et Rio et est invitée à exposer partout dans le monde ; espace-temps, pour cette fan de science-fiction qui se dit plus intéressée par « l’art du futur » que par l’art contemporain ; temps intime de celle qui décline sa vie dans l’exposition en une « autobiographie textile » mélangeant des vêtements qu’elle a portés depuis son adolescence ; temps de la mode, pour la collaboratrice de Nicolas Ghesquière sur l’architecture intérieure de boutiques Balenciaga ; temps de la vie, qu’elle demande aux visiteurs de lui raconter lors de Séances biographiques, etc.
exponaute.com/magazine/2015/09/24/dominique-gonzalez-foerster-au-centre-pompidou-la-retro-futuriste
When you encounter the beauty experience, it's not about anything in particular. If it really was a bowl of soup, you might want to eat it. Then you'd know what the thing was about: it was about future you, with a nice full belly. In a way, you would know the future of this entity, this object, this bowl of soup. But because beauty soup isn't for eating—because it's just this weird slightly telepathic mind meld between me and something that isn't me—you don't know the future.